Question:
Intrication d'atome et fission?
anonymous
2007-06-12 21:56:26 UTC
Si des atomes fiscibles sont intriqués, la fission de l'un entraine elle la fission de l'autres?
Des particules en état de condensat de Bose-Einstein sont elles intriqués?
Si on réalise un condensat de noyaux fissibles, cela constitue t'il une bombe A?
Quatre réponses:
Kilohn
2007-06-13 00:57:32 UTC
Je vais essayer de répondre sérieusement à la question contrairement au gus d'au dessus.

- Des atomes intriqués, on n'en fait pas encore. C'est en progrès. Pour commencer, l'intrication permet uniquement de transmettre un état quantique, soit un ensemble de données physiques, d'une particule à l'autre (par exemple la polarisation, entre deux photons, ça se fait super bien, j'ai fait ça moi même). Pas une "explosion" par exemple. Il faut aussi savoir que l'intrication implique qu'il n'y ait aucun échange avec l'extérieur, sinon il y a destruction de l'état quantique superposé qui permettait de voir des propriétés intéressantes liées à l'intrication. Un neutron qui fracasse un atome, c'est un échange avec l'extérieur lol, et pas des moindres.

-Un condensat de Bose-Einstein est un ensemble de particules dans le même état quantique à la base. Mais elles ne sont pas intriquées du tout. On peut en faire "sauter" une sans que les autres bougent. Le plus intéressant dans ces condensats, c'est que les atomes qui y sont rassemblés se comportent totalement comme des ondes. L'une de leur application principale est de crééer des lasers à atomes, pour diverses applications nécessitant des ondes ultra-ultra-courtes.

-Un condensat de noyaux fissiles, hum. Non. Désolé ;-)
Livreopus
2007-06-13 04:59:46 UTC
Tiens ! Encore un Iranien qui visite notre site !!!
cocorde1968 :=))
2007-06-13 06:07:19 UTC
un peu plus que 1 pour 1 , mais guere plus !=))





n ' oublie pas les lentilles , les exposifs primaires , l ' architecture de la bombe , etc !=))
eureka
2007-06-13 07:28:13 UTC
je n 'est pas grand chose à te dire de plus sinon que t'expliquer ce-ci :

-sur LES ATOMES FISSILES

Le noyau de certains gros atomes a la propriété de se casser en deux sous l’effet d’une collision avec un projectile bien choisi. En l’occurrence, le neutron est un projectile particulièrement bien adapté.

En effet, sans charge électrique, cette particule a la faculté d’approcher suffisamment près le noyau, chargé positivement, sans être repoussée par des forces électriques. Le neutron peut alors pénétrer à l’intérieur de ce noyau et le briser en deux morceaux. Il ne s’agit pas d’une explosion du noyau sous l’effet du choc mécanique avec le neutron, mais d’une cassure interne déclenchée par l’arrivée de ce neutron supplémentaire. C’est le résultat du bouleversement induit lors de l’intégration du neutron arrivant dans le noyau, sous l’action de la force nucléaire (voir dossier pédagogique L’énergie nucléaire : fusion et fission). La fragmentation du noyau est appelée réaction de fission. Un atome ayant la faculté de se briser en deux lors d’une collision est dit fissile. Les plus connus d’entre eux sont l’uranium 235 et le plutonium 239. Les deux morceaux obtenus après la fission d’un gros noyau sont les produits de fission. Ils sont la plupart du temps radioactifs.

L'ÉNERGIE LIBÉRÉE PAR LA FISSION

La réaction de fission d’un noyau s’accompagne d’un grand dégagement d’énergie.

Les deux produits de fission emportent une grande partie de cette énergie sous forme cinétique : ils sont éjectés avec une grande vitesse (8 000 km/s). Ils se frayent un chemin parmi les autres atomes en les “bousculant” car ils constituent de gros projectiles. Au cours de ces chocs, ils perdent rapidement leur vitesse (et donc leur énergie) en échauffant la matière environnante et s’arrêtent dans la masse d’uranium. Leur énergie de départ se trouve finalement transformée en chaleur : localement, la température de l’uranium augmente. Le principe d’un réacteur nucléaire consiste à récupérer cette chaleur pour la transformer en électricité.

LES NEUTRONS

ET LA RÉACTION EN CHAÎNE

Chaque fission produit aussi en moyenne deux à trois neutrons d’énergie élevée qui se déplacent à très grande vitesse (20 000 km/s) parmi les atomes d’uranium. L’énergie emportée par les neutrons représente une faible partie

de l’énergie totale libérée lors de la fission, l’essentiel de cette énergie étant emporté par les produits de fission. Mais les neutrons étant de masse faible par rapport aux produits de fission, leur vitesse est très grande.

Projectiles de petite dimension, neutres électriquement, les neutrons vont pouvoir se propager relativement loin avant d’interagir avec un autre noyau d’atome. S’il s’agit d’un atome d’uranium 235, ils donneront éventuellement lieu à une nouvelle fission.

Les deux ou trois neutrons libérés lors d’une fission vont pouvoir provoquer à leur tour de nouvelles fissions et la libération de nouveaux neutrons et ainsi de suite… c’est la réaction en chaîne.

Dans un réacteur nucléaire, la réaction en chaîne est maîtrisée pour maintenir un rythme de fissions constant. C’est-à-dire que sur les deux ou trois neutrons libérés lors d’une fission, seul l’un d’entre eux en provoque une nouvelle, les autres étant capturés. Un équilibre doit être atteint : une fission donne une fission, qui donne une fission, qui donne une fission, etc. (et non pas une fission donne deux fissions qui donnent quatre fissions, qui donnent huit fissions, etc.). La quantité de chaleur libérée à chaque seconde dans la masse d’uranium est ainsi parfaitement contrôlée.

“Chaque fission libère deux à trois neutrons d’énergie élevée se déplaçant à 20 000 km/s.”

Radioactifs

Les atomes dont les noyaux sont instables sont dits radioactifs.

Ces noyaux se transforment naturellement en d’autres noyaux en émettant des rayonnements (voir dossier pédagogique La radioactivité).

Cinétique

L’énergie cinétique est l’énergie d’un corps en mouvement. Elle augmente avec sa masse et sa vitesse. Une voiture roulant à très grande vitesse a plus d’énergie cinétique que la même voiture roulant à petite vitesse. En effet, si la première percute un objet, les dégâts seront plus importants que si c’était la seconde. De même, une petite voiture a moins d’énergie qu’un camion roulant à la même vitesse.

“Dans un réacteur nucléaire, la réaction en chaîne est maîtrisée afin de maintenir un rythme de fissions constant.”











Glossaire

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Glossaire





Il y a tout le temps deux sciences en marche. Marchant côte à côte, l’une est réelle alors que l’autre n’est qu’une enveloppe vide. La première est poursuivie par ceux qui vivent pour la science. Cette course est clairement guidée par des personnes sobres et responsables qui ont la conscience. Leurs concepts sont clairs et leurs buts sont nobles. Ce groupe est la locomotive de la science. Comme un train, ces ingénieurs sont toujours au travail et ce travail est de guider et d’éclairer la voie. L’autre sorte de science est menée par ceux qui vivent de la science. Ils sont un poids mort dans ce train. Pour eux, l’avancement de leur carrière est le seul but. Chacun d’eux cherche son propre intérêt. Ils sont souvent poussés par des intérêts gouvernementaux et par "l’argent facile" des groupes financiers qui les poussent à écrire des rapports de "complaisance" comme ce rapport de l'O.N.U. sur Tchernobyl, en septembre 2005.



Maintenant, je vais vous expliquer pourquoi l'industrie nucléaire embrouille ses informations de jargon et de double sens. La plupart des rapports de l'industrie nucléaire sont écrits par des rédacteurs sur lascience, et non par des rédacteurs de lascience.



Souvent, ils n'ont aucune idée précise de ce dont ils parlent. Leur but est de maintenir le public hors de la vérité et leur moyen d'expression est toujours obscur. Ils cherchent à convaincre les gens que leur recherche est plus large et plus profonde qu'elle n'est. Ils racontent n'importe quoi, des phrases stupides qui se mordent la queue, de manière scabreuse et affectée. Ils fabriquent des mots nouveaux et écrivent des paragraphes prolixes qui tournent autour du pot, comme s'ils voulaient les enrouler serrés dans un cocon collant de bouillie.



Lire et comprendre leurs écrits est comme peler un oignon ou un chou. Pour arriver aux couches sèches et souvent pourries, il faut en jeter beaucoup, avant d'en arriver aux faits. Souvent c'est pourri près du cœur. Les auteurs ont l'air d'hésiter entre les deux buts incompatibles que sont de transmettre ce qu'ils ont à dire et de le ménager pour le plaisir de leurs maîtres. Leur but est d'enluminer leur travail, ainsi ils semblent érudits ou profonds, espérant donner aux gens l'impression que c'est bien mieux que ça ne l'est en réalité.



A l'autre extrémité, quelques uns notent leurs idées, morceau par morceau, dans de courtes phrases mais de manière ambigüe et paradoxale. Cette méthode, apparemment profonde et scientifique, donne des sédatifs au lecteur avec l'effet insensibilisant des phrases de style, manquant même d'une simple idée parmi elles.



Cela prouve qu'ils écrivent des mots, des phrases entières parfois, sans n'y attacher aucun sens réel, dans l'espoir qu'il est si difficile de percer la coquille de leur langage pseudo-scientifique qu'aucun lecteur ne découvrira qu'il n'y a pas de noix dedans – ou au mieux, la noix est desséchée ou pourrie.



Il est complètement incompréhensible, après plus de cinquante ans d'obscurantisme dans le domaine de la science nucléaire, qu'il soit maintenant embrouillé de jargons et d'acronymes, tous apparemment destinés à être confondus avec les faits scientifiques.



Leur vocabulaire change tout le temps. Le glossaire de cette page contient les mots et les expressions qu'on utilisait en 1986, à l'époque de l'accident de Tchernobyl et avant.



J'avais brièvement cité le becquerel, le sievert et le gray qui furent introduits juste après Tchernobyl. Ils indiquent le taux auquel les désintégrations ont lieu et ses significations biologiques. Ce genre de mesures tient compte de la manière dont les radionucléides se comportent dans le corps, leur durée de demi-vie biologique et leur durée de demi-vie physique et s'ils ont tendance ou non à se concentrer dans certains organes. Davantage de détails à leur sujet et au sujet des nouvelles méthodes de mesure peuvent être trouvés sur Internet, mon propos est de préserver le vocabulaire de l'époque de l'accident de Tchernobyl.



AGR (Réacteur de pointe refroidi au gaz)



Acronyme anglais pour "Advanced Gas-cooled Reactor". Les réacteurs AGR appartiennent au groupe des réacteurs refroidis au gaz et ont le rendement le plus élevé puisque le refroidisseur atteint la température ce 650 °C, plus de 300 °C au-dessus de la température normale de fonctionnement d'un réacteur Magnox.



Américium-241



Fils du Pu-241, sa durée de demi-vie physique est de 458 années est sa durée de demi-vie réelle (dans le corps humain) est de 100 ans. L'Am-241 est un générateur de particules Alpha et nécessite des détecteurs spéciaux et délicats.





Atome



La plus petite partie d'un élément qui puisse exister indépendamment et qui garde encore les propriétés chimiques de cet élément.



Absorbeurs auxiliaires



Quand un réacteur vient d'être chargé avec du combustible frais, il peut produire plus de neutrons que les barres de contrôle peuvent en absorber pour arrêter la réaction en chaîne. Dans de telles circonstances, des parties du combustibles sont retirées, et des barres absorbantes fixes sont insérées à leur place pour assister les barres mobiles. Puis, quand l'uranium est peu à peu brûlé, ces barres auxiliaires sont retirées et remplacées par du combustible nucléaire.





AZ (Système d’urgence de réduction de puissance)



C’est le bouton rouge qu'Alexander Akimov a pressé à 1:23:40 et en 20 secondes le réacteur de Tchernobyl a explosé. Beaucoup l’ont blâmé pour avoir activé ce système d'urgence de réduction de puissance qui apporte au réacteur une brusque augmentation de puissance neutronique. Akimov lutta jusqu’au bout, il avait reçu une dose mortelle de radiations et décéda en trois semaines d’une mort atroce.



Barres de contrôle



Barres de matériau absorbeur de neutrons insérées dans le cœur du réacteur pour absorber les neutrons et arrêter ou réduire la puissance de la réaction nucléaire.



Barrette/barre de combustible



Tube rempli de pastille de combustible.



Bas niveau



Déchet radioactif à courte demi-vie.



Bassin de refroidissement



Profond réservoir d'eau dans lequel le combustible usé du réacteur est déchargé. Il nécessite par la suite un transport vers le retraitement ou le stockage.



Becquerel



Unité de désintégration par seconde, ou un compte de radioactivité par seconde. C'est une très petite unité de mesure. C'est maintenant l'unité utilisée pour mesurer la radiation dans le lait et l'eau. Le becquerel a été introduit après l'accident de Tchernobyl.



Blindage



Mur de protection (béton, plomb, eau) entourant une source de radiations.



Bombe sale



Ancien modèle de bombe, remplie avec du combustible usé de centrale atomique ou autre déchet radioactif. Elle ne crée pas de réaction en chaîne et une bombe sale n'a donc pas de pouvoir de destruction. Elle répand ses substances chimiques en créant des effets du type de ceux de Tchernobyl.



Bombe au plutonium



Etant un élément transuranien, le plutonium offre plusieurs avantages sur l'uranium en tant que composant d'une arme nucléaire. On l'appelle l'arme potentielle des terroristes parce qu'il suffit de 4 kg de plutonium pour fabriquer une bombe. Une bombe au plutonium pourrait être conçue et assemblée sans un grand niveau de compétence. Une ogive se compose d'une sphère de plutonium entourée par une coquille de matériau tel que le béryllium, qui renvoie les neutrons vers le processus de fission. Ceci veut dire que moins de plutonium serait nécessaire pour réaliser la masse critique et pour provoquer l'explosion. Un groupuscule de terroristes ou un pays pourrait plus facilement acquérir du plutonium de réacteur nucléaire civil, plutôt que passer par le processus d'enrichissement de l'uranium. Une petite installation est suffisante pour produire 10 à 12 kilogrammes de plutonium par an ; les composants peuvent également être acquis au marché noir des matériaux nucléaires. Etant générateur de particules Alpha, le plutonium n'est pas facilement détectable et peut être passé en contrebande, un tel dispositif pourrait facilement être transporté dans une voiture et éclaterait avec une puissance de 100 tonnes de TNT, soit 20 fois plus puissante que la plus grande attaque de bombe terroriste jusqu'à présent. Ce dispositif terroriste est également connu sous le nom de "bombe de valise". A la différence de la bombe sale, une bombe au plutonium produit une réaction de fission en chaîne et a une puissance de la destruction élevée.



BWR



Acronyme anglais pour un réacteur à eau bouillante (Boiling Water Reactor). Le réacteur BWR est une des variantes du réacteur connu sous le nom de réacteur à eau légère (LWR, Light Water Reactor). Il utilise de l'eau ordinaire (eau légère) à la fois comme refroidisseur et comme modérateur.



Cascade



Le but de l'enrichissement est d'augmenter la proportion des atomes fissibles d'uranium-235 dans l'uranium. L'uranium utilisé dans les réacteurs nucléaires doit être enrichi de 2 à 3% d'uranium-235. L'uranium de qualité militaire doit contenir 90% ou plus d'uranium-235.



Une méthode classique d'enrichissement est l'ultracentrifugation gazeuse, où des molécules d'hexafluorure d'uranium tournent à grande vitesse dans une chambre circulaire. Ainsi, l'uranium-238, plus lourd que l'uranium-235, est progressivement rejeté à la périphérie et ainsi séparé de l'uranium-235.



L'U-238, plus lourd, rejeté à la périphérie est extrait de la chambre ; les molécules d'U-235, plus légères sont recueillies dans la partie centrale. L'uranium-235 enrichi est ensuite rechargé dans une autre centrifugeuse. Le processus est répété de nombreuses fois dans une chaîne de centrifugeuses appelée "cascade".



L'uranium restant – essentiellement de l'U-238, tout l'U-235 ayant été retiré, est appelé uranium appauvri.



Césium-137



Produit de fission ; un dangereux générateur de particules Béta. Le Césium-137 les muscles où il peut produire des tumeurs malignes.



Combustible



Organisation du matériau fissile dans un réacteur. Ce peut être de l'uranium naturel dans certains, légèrement enrichi dans d'autres, alors que les réacteurs militaires utilisent de l'uranium hautement enrichi. D'autres utilisent du plutonium. Le combustible enrichi contient de l'uranium-235.



Combustible usé



Combustible qui a subi une réaction en chaîne et qui est proche d'être inutilisable parce que son matériau fissile a été transformé en d'autres éléments et qui a donc été retiré du réacteur. Le combustible usé peut être utilisé pour fabriquer des bombes sales.



Conversion



Etape dans le traitement du combustible nucléaire entre l'extraction et l'enrichissement.



Couverture



Ensemble d'éléments de combustible entourant le cœur dans un surgénérateur (ou surrégénérateur) ; ils contiennent de l'uranium-238, qui est converti en plutonium par bombardement neutronique.





Critique



Ou "devenir critique": c'est le point où, dans une "réaction en chaîne", le nombre des neutrons produits égale celui des neutrons absorbés.





Curie



Quantité d'un isotope radioactif qui se désintègre au taux de 37.000 millions de désintégrations par seconde. Nommé d'après Marie Curie, la première pionnière dans ce domaine. Marie Curie et sa fille Irène, moururent toutes deux d'une leucémie respectivement à 67 et 59 ans.



Cycle du combustible



Etapes dans la production d'énergie nucléaire depuis l'extraction de l'uranium jusqu'à l'élimination des déchets.



Demi-vie



Temps nécessaire pour que la moitié des atomes d'une substance radioactive soit désintégrée en atomes d'un autre élément. Cette caractéristique est constante pour chaque substance. La durée de mi-vie d'un élément est constante et unique. Quelques radionucléides, le Krypton-94 par exemple naît dans un réacteur et vit moins d'une seconde. D'autres, comme le Potassium-40 ont vu le jour à la création de la Terre. Du fait de sa longue période de demi-vie, 1,28 milliards d'années, le Potassium-40 est toujours présent dur Terre.



Désintégration



Désintégration d'éléments radioactifs dans le temps avec libération de radiations.



Diffusion gazeuse



Autre méthode d'enrichissement de l'uranium. C'est une alternative à la séparation par centrifugation. Elle fonctionne sur le principe que des deux isotopes présents dans l'uranium, l'hexafluorure gazeux d'U-235 diffusera plus rapidement au travers d'une membrane poreuse que son cousin, plus lourd, l'hexafluorure d'U-238. Comme pour la méthode centrifuge, l'opération doit être répétée de nombreuses fois.



Dose



Quantité d'énergie fournie à une unité de masse d'un matériau traversé par une radiation.



Dosimètériste (terme adapté de l'original)



Spécialiste de la protection contre les radiations



Dosimètre



Après l'accident de Tchernobyl, les gens commencèrent à appeler les compteurs Geiger des dosimètres. La raison en est peut-être que ces compteurs étaient utilisés par les "dosimètéristes" (agent chargé des mesures de la radioactivité). Ce nom n'est pas correct, un dosimètre est un dispositif mesurant une exposition individuelle aux radiations, il mesure la dose cumulative de radiations reçue. Pour un usage personnel, c'est plus profitable, parce que le dégât biologique des radiations est cumulatif. Maintenant, ce terme est applicable parce que les nouveaux compteurs Geiger disposent des deux fonctions.



Eau légère



Eau ordinaire utilisée comme refroidisseur et/ou modérateur.



Electron



Particules de charge négative qui orbitent autour du noyau d'un atome.



Elément fils



Elément provoqué par la transformation d'une substance en une autre par désintégration.



Emballement



Réaction en chaîne accidentelle, non contrôlée.





Enceinte de confinement



Grand conteneur d'acier ou de béton précontraint qui contient le cœur du réacteur, etc.



Enrichissement



Processus destiné à augmenter au-delà de 0,7% la concentration d'uranium-235 contenue dans l'uranium natif.



Extraction de l'uranium



L'uranium est le matériau brut de base des programmes à la fois civils et militaires. Quand l'uranium est extrait du sol, il émet un gaz radioactif appelé radon. Inhalé dans les poumons des mineurs, après quatre jours, le radon devient du plomb-210 qui demeure radioactif durant plus de cent ans. Parce que la radiation est cancérigène, le cancer du poumon est une maladie professionnelle chez les mineurs d'uranium. En Union Soviétique, les détenus étaient forcés de travailler dans les mines d'uranium. Même aujourd'hui, nous disons : "Vous irez aux mines d'uranium pour cela…", signifiant ainsi qu'on vous punira sévèrement.



L'uranium enrichi à environ 5% peut servir de combustible nucléaire, mais enrichi à 90%, il est utilisé dans l'armement.



Fissile



Isotope d'un élément dont le noyau sera brisé par un neutron dans un processus spontané, quand une masse critique est constituée.



Fission



Division du noyau atomique en deux fragments plus légers avec un dégagement d'énergie. Dans une centrale nucléaire, la fission se produit lentement alors que dans le cas d'une bombe nucléaire elle est très rapide. Dans les deux cas, la fission doit être soigneusement contrôlée.



Fusion



Réunion de deux noyaux légers pour en créer un plus lourd avec un dégagement d'énergie.



Fusion du cœur



Quand le cœur d'un réacteur surchauffe, il y a risque qu'une partie ou tout le combustible solide dans le réacteur atteigne la température à laquelle l'enceinte (et peut-être le combustible et la structure qui le supporte) fonde et s'effondre – accident nucléaire extrême, qui s'est presque produit à Three Mile Island.



Gray



Unité d'exposition aux radiations. Un gray est équivalent à 100 rads et est la nouvelle mesure d'absorption de radiation par le corps humain. Il a été introduit après l'accident de Tchernobyl. Une dose de 10 grays sur tout le corps d’une radiation à haute énergie, délivrée en une fois est mortelle pour l’être humain.



Haut niveau



Déchet nucléaire très radioactif avec une demi-vie moyenne à longue.



HTR



Acronyme anglais pour un réacteur à haute température (High Temperature Reactor), qui appartient à la famille des réacteurs refroidis au gaz et qui fonctionne avec de l'uranium hautement enrichi (jusqu'à 93% comparé à un réacteur AGR qui utilise de l'uranium enrichi à environ 2%).



Institut Kurchatova



Institut de l'énergie atomique à Moscou.



Iode-131



Produit de fission biologiquement dangereux dont la demi-vie est de huit jours. L'iode radioactive est absorbée au travers des parois de l'intestin et migre dans le sang vers la glande thyroïde, où elle peut déclencher un cancer de la thyroïde. La première semaine après l'accident de Tchernobyl, il nous a été donné de l'iodure de potassium en Ukraine et en Pologne, mais pas en Biélorussie. On pense que c'est la raison pour laquelle il y a maintenant beaucoup de cas de cancer de la thyroïde en Biélorussie.



Iodure de potassium



Produit chimique qui, ingéré, entre facilement dans la glande thyroïde. Pris en quantité suffisante avant une exposition à l’iode radioactive, il prévient l’absorption de celle-ci par la thyroïde.



Ion



Atome ou molécule qui a perdu ou capté un ou plusieurs électrons et qui est ainsi positivement ou négativement chargé.



Isotope



Atome d'un même élément chimique mais de masse atomique différente, c'est-à-dire ayant le même nombre de protons dans le noyau mais un nombre différent de neutrons.



Kilowatt



1000 watts



Krypton-85



Produit de fission gazeux, chimiquement inerte, libéré dans l'atmosphère par les usines de retraitement.



Leucémie



Variété de cancer du sang caractérisée par une prolifération des globules blancs. Elle peut être le résultat d'une exposition aux radiations mais n'est pas exclusivement due à une telle exposition.



LOCA



Acronyme anglais pour un accident par perte de refroidisseur (Loss Of Coolant Accident).



Masse critique



Une réaction nucléaire ne peut se produire que si suffisamment d'atomes d'U-235 sont présents pour permettre à ce processus de maintenir une réaction en chaîne auto-entretenue. Cette masse nécessaire est appelée "masse critique".



Mégawatt



1 million de watts



Modérateur



Matériau utilisé pour ralentir les neutrons dans un réacteur pour leur permettre d'être capturés et de permettre la fission. Les modérateurs comprennent le graphite, l'eau et l'eau lourde.



Moyen de protection de la radiation



Inclut une grande variété de masques à gaz, de respirateurs, de vêtements de plomb et de tenues spécialement imprégnées. Ils peuvent généralement n'arrêter que 60% de la radiation. Aucun ne peut être utile dans une zone de taux élevé de radiations. Il n'y a pas de moyen, pas de technologie qui puisse protéger l'homme des radiations. Rien ne peut arrêter les rayons Gamma. La seule défense réelle est de connaître le temps d'exposition de sécurité permis pour un taux de radiation donné.



NaK



Alliage de sodium et de potassium, liquide à température ambiante, utilisé comme refroidisseur dans les premiers surgénérateurs à neutrons rapides et comme refroidisseur d'urgence dans quelques autres.



Neutron



Particule sans charge du noyau d'un atome qui est libéré pendant la fission.



Niveau maximum autorisé



Taux de radiation défini comme la maximum auquel une personne peut être exposée.



Noyau



Centre de l'atome qui contient tous les protons (charges positivement) et les neutrons (sans charge). Il contient la plus grande partie de la masse de l'atome.



Nucléide



Noyau de l'isotope d'un atome.



Particule Alpha



Le noyau d'hélium est formé de deux protons et de deux neutrons. Les particules Alpha sont émises par les noyaux de plusieurs substances radioactives dans le processus de désintégration en d'autres éléments.



Particule Béta



Electron de haute énergie émis par un radionucléide.



Pied d'Eléphant



Formation de combustible radioactif à l'intérieur du sarcophage de Tchernobyl. Sa largeur est de plus de deux mètres et il pèse plusieurs tonnes. Il est nommé le "Pied d'Eléphant" du fait de son apparence. Au moins 50% du combustible nucléaire est piégé dans ce matériau vitrifié.



Pile



Nom donné aux premiers réacteurs nucléaires, où des "piles" d'uranium étaient refroidies par du gaz ou de l'eau et modérées par du graphite ou de l'eau.



Plutonium



Métal lourd, entièrement synthétique produit par le bombardement de l'uranium. Il a 94 protons et les noyaux atomiques sont fissibles. Extrêmement toxique et hautement réactif chimiquement, il a une durée de demi-vie de 24.400 ans.



Le plutonium est l'une des substances les plus cancérigènes connues. La voie de contamination par le plutonium est l'inhalation par les poumons d'air contaminé. De petites particules de plutonium se déposent dans les voies respiratoires, où elles peuvent rester des années. Il est avéré que un millionième de gramme de plutonium est suffisant pour provoquer un cancer des poumons quinze ou vingt ans après avoir été inhalé.



Le plutonium est aussi responsable des sarcomes et des leucémies. A cause de ses incroyables propriétés aptes à provoquer des mutations, il peut provoquer une augmentation de la fréquence des malformations chez le nouveau-né, à la fois aujourd'hui et chez les générations à venir.



Le plutonium est judicieusement appelé du nom de Pluton, dieu des morts et dirigeant des enfers. Par extrapolation, une livre (moins d'un demi-kilogramme) de plutonium, universellement répandu, serait suffisant pour tuer toute forme de vie humaine sur la Terre.



Pressurisateur



Dispositif existant dans un réacteur à eau pressurise (PWR) : bouilleur électrique dans le système de refroidissement et qui fait bouillir de l'eau, si besoin est, pour maintenir la pression du refroidisseur.



Projet Manhattan



Nom de code du projet qui, durant la seconde guerre mondiale, a développé la première bombe atomique.





Proton



Particule chargée positivement qui est un des constituants du noyau.



PWR



Acronyme anglais d'un réacteur à eau pressurisée (Pressurised Water Reactor). Le PWR fonctionne suivant le principe suivant : la chaleur créée dans le cœur est transférée à l'eau pressurisée de refroidissement du circuit primaire qui circule au travers de tubes en U dans le générateur de vapeur. Cela nécessite une alimentation en eau à basse pression, qui est injectée dans le générateur de vapeur, et qui se transforme en vapeur. La vapeur recueillie en haut du générateur de vapeur entraîne les turbines et se condense en eau qui retourne au générateur de vapeur. Le schéma d'un réacteur PWR est joint dans le "Glossaire".



Le réacteur PWR est une des variantes du réacteur LWR (Light Water Reactor), réacteur à eau légère, parce qu'il utilise de l'eau ordinaire (eau légère) aussi bien comme refroidisseur que comme modérateur. La conception de tous les réacteurs PWR est identique, mais le nombre de générateurs de vapeur dépendra de la taille de la centrale. Les réacteurs des sous-marins sont équipés d'un seul générateur de vapeur, qui est utilisé pour envoyer la vapeur à une turbine reliée directement à l'arbre de l'hélice de propulsion.



Rad



Unité de radiation qui peut être absorbée par un tissu humain. Rad est l’acronyme anglais de "Radiation Absorbed Dose" (Dose de radiation absorbée). A la suite de Tchernobyl, il fut remplacé par le gray. 100 rads valent 1 gray. Une radiation à haute énergie de 1.000 rads, reçue en une fois, est mortelle pour l'être humain. Les premières victimes – les pompiers, les employés de la centrale – qui reçurent des doses de 1.000 rads et plus, moururent tous en quelques semaines.



Radiation ionisante



Toute forme de radiation qui choque les électrons d'un atome, les transformant en ions.



Radioactivité



Comportement d'une substance dans laquelle les noyaux subissent une transformation en émettant une radiation.



Radio-isotope



Isotope radioactif.



Radio-nucléide



Noyau radioactif



Radon



Gaz radioactif émettant des particules Alpha et produit par le radium.



Rayon Gamma



Radiation électromagnétique de haute énergie, à fort pouvoir de pénétration, émise par le noyau.



Réacteur



Dispositif pour créer et contrôler une réaction en chaîne.



Réacteur à eau légère



Un réacteur soit à eau pressurisée ou à eau bouillante. L'acronyme en est LWR (Light Water Reactor).



Réacteur de type Tchernobyl



Le joyau de la couronne du programme nucléaire soviétique. Le réacteur de Tchernobyl est un réacteur RBMK (réacteur à tubes d'eau légère pressurisée, modéré par du graphite). Vingt ans après l'accident, il y a encore quatre réacteurs RBMK qui fonctionnent en Russie.



Réacteur Magnox



Dans un réacteur Magnox, dont le nom provient du matériau utilise pour le revêtement, le combustible est de l’uranium naturel. La chaleur produite dans le cœur est transférée par du dioxyde de carbone vers les bouilleurs (les générateurs de vapeur). La chaleur apportée par le gaz de refroidissement fait bouillir l’eau dans les bouilleurs et la vapeur ainsi créée alimente les turbines qui entraînent les générateurs électriques (illustration ci-contre).





Réacteur à eau légère (LWR)



Ce groupe comprend les réacteurs à eau pressurisée (PWR) et les réacteurs à eau bouillante (BWR). Ce groupe est appelé LWR acronyme anglais de Light Water Reactor.



Réaction en chaîne



Processus auto-entretenu dans lequel la fission d'un noyau libère des neutrons qui provoquent la fission d'autres noyaux, et ainsi de suite.





Refroidisseur



Un liquide, généralement de l'eau, ou un gaz (gaz carbonique, hélium, air) envoyé au travers du cœur du réacteur pour en évacuer la chaleur produite par la réaction.



Rem



Unité de mesure de doses radioactives qui tient compte du degré des effets nocifs provoqués par chaque type de radiation sur les tissus biologiques – par ex. l'exposition à un roentgen de rayons-X provoque une dose absorbée de un rem. Ce terme vient de l'anglais "roentgen equivalent: man" (équivalent d'un roentgen sur l'homme).



Retombée



Produits de fission radioactive créés par une explosion nucléaire et qui retombent au sol sous forme de poussières.



Retraitement



Le retraitement est une opération chimique qui sert à séparer le combustible utilisable des déchets nucléaires.



Revêtement



Enceinte métallique qui enferme hermétiquement le réacteur.



Roentgen



Unité de mesure de doses de radiation, mesurant le nombre d'ions libérés dans un gramme d'air par des rayons-X ou des rayons Gamma. Nommée ainsi d'après W.K. Roentgen, découvreur des rayons-X, qui mourut de sa propre découverte, d'un cancer des os.



Scram



Terme anglais désignant un arrêt d'urgence de la fission dans un réacteur.



Sievert



Nouvelle unité de mesure. Explication technique : unité de mesure d'exposition, compensée pour permettre des dommages biologiques supplémentaires. Plus simplement, c'est une unité qui prend en compte les effets des différents types de radiations sur les êtres humains. Il remplace le rem (Roentgen equivalent: man) bien que le rem soit toujours utilisé. 1 sievert équivaut à 100 rems et le sievert est souvent utilisé sous la forme de millisievert (c.-à-d. un millième de sievert).



Strontium-90



Dangereux émetteur de particules Béta, d'une durée de demi-vie de 28 ans. Il est admis par les plantes, les animaux, les hommes, etc., comme "identique" au calcium ; il est si proche du calcium qu'il est absorbé de la même manière. Il s'attaque aux os et peut provoquer un cancer des os.



Surgénérateur à neutrons rapides



Réacteur alimenté par un mélange de plutonium et d'uranium et qui ne dispose de modérateur pour ralentir les neutrons. Son acronyme anglais est FBR (Fast Breeder Reactor).



Surgénérateur ou surrégénérateur



Réacteur produisant plus de matière fissile qu'il n'en utilise.



"Syndrome chinois"



Conséquence théorique d'une fusion du cœur d'un réacteur, quand la lourde masse en fusion de matière hautement radioactive coule directement de son enceinte de confinement, et descend au travers du centre de la Terre. Depuis les U.S., elle devrait ressortir en Chine.



Tailings



Sable fin résidu de l'extraction du minerai d'uranium. Il contient du radium et dégage du gaz radon.



Taux de dose



Durée pendant laquelle la radiation délivre de l'énergie à une unité de masse d'un matériau qu'elle traverse.



Tchernobylite



Nom donné au magma radioactif, à l'intérieur du sarcophage de Tchernobyl, qui ressemble à du cristal et a une forme de stalactite/stalagmite. Il est surtout formé de sable qui a absorbé une grande quantité de combustible du réacteur.



Temps d'irradiation



Durée pendant laquelle le combustible reste dans un réacteur, en étant bombardé par des neutrons.



THORP



Acronyme anglais pour usine de retraitement thermique de l'oxyde (THermal Oxide Reprocessing Plant).



UBS (Upper Biological Shield)



Acronyme anglais pour le blindage biologique supérieur (Upper Biological Shield). C'est la couverture de 1.000 tonnes de l'enceinte de confinement, un cercle de 15 mètres (49 pieds) de diamètre, constitué de deux milles cubes, chacun d'eux placé comme un bouchon en haut du tube contenant les particules de combustible. A Tchernobyl, cette dalle fut soufflée par l'explosion et retomba sur le côté de l'enceinte du réacteur où elle est toujours depuis. Le réacteur de Tchernobyl n'avait qu'un seul blindage ; beaucoup critiquent les réacteurs RBMK pour l'absence d'un confinement secondaire. Avant l'explosion, le nom de ce bouclier de protection du réacteur de Tchernobyl était " Pyatachok " (pièce de cinq kopecks). Après l'accident, il eu un nouveau nom – "Elena".



Uranium Très lourd élément naturel métallique. Les isotopes 233 et 235 sont fissiles, le 238 est fertile. C'est un émetteur de particule Alpha.





Uranium appauvri



Uranium contenant moins que la proportion naturelle (0,7%) d'uranium-235 ; ce dernier est retiré dans le processus d'enrichissement et transféré dans l'uranium enrichi. L'uranium appauvri, métal lourd et légèrement radioactif, est utilisé comme un des composants des obus destinés à percer des blindages et autres munitions.



Vitrification



Fusion de haut niveau des déchets en blocs d'allure vitreuse.





Yellow cake (Gâteau jaune)



Une fois extrait, le minerai d'uranium est placé dans un moulin pour être broyé et devenir une fine poudre. Celle-ci une fois purifiée chimiquement est reconstituée sous une forme solide appelée "yellow cake", à cause de sa couleur jaune. Ce "yellow cake" est composé de 60 à 70% d'uranium et est radioactif.





Un condensat de Bose-Einstein est un état de la matière formé de bosons à une température suffisamment basse, caractérisé par une fraction macroscopique d'atomes dans l'état quantique de plus basse énergie. Ce phénomène a été prédit en 1925 par Albert Einstein qui a généralisé les travaux de Satyendra Nath Bose sur les statistiques quantiques des photons au cas des atomes. En 1938, Pyotr Kapitsa, John Allen et Don Misener découvrirent le caractère superfluide de l'hélium 4, pour des températures inférieures à 2,17 K. Cette propriété a rapidement été reliée à la condensation de Bose-Einstein d'une partie des atomes d'hélium 4, qui sont des bosons. Le premier condensat gazeux a été produit en 1995 par Eric Cornell et Carl Wieman, ouvrant la voie à l'étude des gaz atomiques dilués ultrafroids dans le régime quantique.



Un condensat de Bose-Einstein est un état de la matière formé de bosons à une température suffisamment basse, caractérisé par une fraction macroscopique d'atomes dans l'état quantique de plus basse énergie. Ce phénomène a été prédit en 1925 par Albert Einstein qui a généralisé les travaux de Satyendra Nath Bose sur les statistiques quantiques des photons au cas des atomes. En 1938, Pyotr Kapitsa, John Allen et Don Misener découvrirent le caractère superfluide de l'hélium 4, pour des températures inférieures à 2,17 K. Cette propriété a rapidement été reliée à la condensation de Bose-Einstein d'une partie des atomes d'hélium 4, qui sont des bosons. Le premier condensat gazeux a été produit en 1995 par Eric Cornell et Carl Wieman, ouvrant la voie à l'étude des gaz atomiques dilués ultrafroids dans le régime quantique.

Un condensat de Bose-Einstein est un état de la matière formé de bosons à une température suffisamment basse, caractérisé par une fraction macroscopique d'atomes dans l'état quantique de plus basse énergie. Ce phénomène a été prédit en 1925 par Albert Einstein qui a généralisé les travaux de Satyendra Nath Bose sur les statistiques quantiques des photons au cas des atomes. En 1938, Pyotr Kapitsa, John Allen et Don Misener découvrirent le caractère superfluide de l'hélium 4, pour des températures inférieures à 2,17 K. Cette propriété a rapidement été reliée à la condensation de Bose-Einstein d'une partie des atomes d'hélium 4, qui sont des bosons. Le premier condensat gazeux a été produit en 1995 par Eric Cornell et Carl Wieman, ouvrant la voie à l'étude des gaz atomiques dilués ultrafroids dans le régime quantique.


Ce contenu a été initialement publié sur Y! Answers, un site Web de questions-réponses qui a fermé ses portes en 2021.
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